Donner soif à l’apprenant quel beau programme proposé par le pédagogue Célestin Freinet.

Il faut partir à la recherche de nos apprenants. Qui sont-ils ?

Henry Ford avait cette belle formule : “Si j’avais demandé à mes clients ce qu’ils voulaient, il aurait répondu : un cheval plus rapide.” Il faut arrêter d’embêter les apprenants en leur demandant ce qu’ils veulent, pourquoi le sauraient-ils quand les sommets stratégiques ne le savent pas.

Steve Jobs a répété à plusieurs reprises : “Vous ne pouvez pas demander aux gens ce qu’ils veulent et ensuite essayer de le leur donner. Au moment ù vous l’aurez construit, ils voudront autre chose”.

Ayons le courage de la proposition.

Comment ? Par le marketing de la formation. Créons des observatoires des apprenants et des collaborateurs, les apprenants ne sont pas des petits poids, ils ont tous leur singularité et il est nécessaire de les surprendre par un design apprenant, une ergonomie et une émotion qui donne l’envie de l’adhésion, qui construise le collectif .

« Il est grand temps de rallumer les étoiles” disait Guillaume Apollinaire, en 1917 (Les mamelles de Tirésias), en pleine période sidération. 14-18 fut la période de sidération du 20ème siècle qui ouvra aux 10 glorieuses puis aux 30 glorieuses. La crise du COVID, période de sidération sociale du 21ème siècle ouvrira-t-elle à la même transformation ?

Certains l’appellent, d’autres le craignent.

Dans tous les cas, la société et la formation doivent devenir des passeurs d’ambitions et fêter ces ambitions, Philippe Muray définissait l’homme et l’apprenant comme un Homo festivus et plus encore un Homo festivus festivus, celui qui fête la fête ensemble.

Tout est à écrire. Quoi de plus excitant pour les explorateurs de la formation.